L’armée publie ses recettes de cocktails sans alcool
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L’armée publie ses recettes de cocktails sans alcool
Lien : 20 Minutes par Raphaël Pomey
Les Forces terrestres comptent réduire les accidents sous les drapeaux grâce à ces boissons.
Soucieuse de prévention, l’armée suisse se prend pour Betty Bossi! Présenté à la foire du Valais, au début du mois, un «ABC des cocktails», tiré à 3000 exemplaires, sera distribué dans les casernes durant environ une année. Ce document de
40 pages doit faire comprendre aux soldats romands que la fête peut être très folle même sans alcool. «Le livret, récemment traduit de l’allemand, vise surtout les conducteurs de véhicules», explique Daniel Reist, des Forces terrestres. La production des brochures aurait coûté quelques milliers de francs. Il s’agit d’une action unique.
«Des cocktails sans alcool? Chez nous, on préfère le bon Gamay», rigole Tobia Schnebli, du Groupe pour une Suisse sans armée. Mais il nuance: «Toute action de prévention est bonne à prendre.» Pour lui, si l’armée était réellement utile, elle n’aurait pas à lutter contre les beuveries de ses soldats: «Ils auraient d’autres priorités que de se soûler». Cet argument agace Denis Froidevaux, de la Société suisse des officiers. «On a trop reproché à l’armée d’être un lieu de beuverie pour remettre en cause son existence quand elle fait de la prévention.» Il se montre néanmoins sceptique quant à la production du petit livre: «Est-ce le travail des Forces terrestres? Dans le civil, certaines institutions s’en chargent très bien.»
Les Forces terrestres comptent réduire les accidents sous les drapeaux grâce à ces boissons.
Soucieuse de prévention, l’armée suisse se prend pour Betty Bossi! Présenté à la foire du Valais, au début du mois, un «ABC des cocktails», tiré à 3000 exemplaires, sera distribué dans les casernes durant environ une année. Ce document de
40 pages doit faire comprendre aux soldats romands que la fête peut être très folle même sans alcool. «Le livret, récemment traduit de l’allemand, vise surtout les conducteurs de véhicules», explique Daniel Reist, des Forces terrestres. La production des brochures aurait coûté quelques milliers de francs. Il s’agit d’une action unique.
«Des cocktails sans alcool? Chez nous, on préfère le bon Gamay», rigole Tobia Schnebli, du Groupe pour une Suisse sans armée. Mais il nuance: «Toute action de prévention est bonne à prendre.» Pour lui, si l’armée était réellement utile, elle n’aurait pas à lutter contre les beuveries de ses soldats: «Ils auraient d’autres priorités que de se soûler». Cet argument agace Denis Froidevaux, de la Société suisse des officiers. «On a trop reproché à l’armée d’être un lieu de beuverie pour remettre en cause son existence quand elle fait de la prévention.» Il se montre néanmoins sceptique quant à la production du petit livre: «Est-ce le travail des Forces terrestres? Dans le civil, certaines institutions s’en chargent très bien.»
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