Pauses supprimées dans la vente: le syndicat UNIA critique le SECO

Le personnel de vente, souvent contraint de travailler toute la journée dans des locaux éclairés artificiellement, avait droit jusqu'ici à des pauses supplémentaires pour goûter à la lumière du jour. Or le SECO les a de facto supprimées dans un aide-mémoire, tempête UNIA.

Dans son commentaire de l'ordonnance 3 relative à la loi sur le travail, le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) spécifie que des pauses supplémentaires payées d'au moins 20 minutes par demi-journée doivent être octroyées au personnel travaillant sans lumière du jour et sans vue sur l'extérieur.

Or un nouvel aide-mémoire élaboré par les commerçants de détail sans la participation des syndicats supprime "de facto" ces pauses, ont expliqué des responsables du syndicat UNIA. Ce document n'évoque plus que l'"information des personnes concernées sur l'importance de la lumière du jour" et "la recherche consciente, périodique et autorisée par l'entreprise de la lumière du jour et de la vue sur l'extérieur".

UNIA voit dans cet aide-mémoire, qui contredit le commentaire toujours en vigueur, un "affront" et une détériotation de la protection de la santé des vendeuses et vendeurs. Conforté par un avis de droit qui étaye ses revendications, le syndicat exige du SECO le retrait de ce texte.

(ats / 23 octobre 2009 12:28)