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Il ne fait pas bon être jeune en Suisse

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Il ne fait pas bon être jeune en Suisse Empty Il ne fait pas bon être jeune en Suisse

Message par SwissDavid Dim 13 Déc - 9:11

Lien : Le Matin


Il ne fait pas bon être jeune en Suisse Revi
Image ©️ Keystone Le 26 novembre sur la place Fédérale à Berne, des jeunes manifestent contre la révision de la loi sur l'assurance-chômage


Moins de jobs et moins d'indemnités de chômage: les jeunes paient un lourd tribut à la crise. Mauvaise nouvelle: ce n'est que le début de leurs ennuis financiers

La mauvaise nouvelle est tombée en milieu de semaine: le Conseil national, en se penchant sur l'assurance-chômage pour sa 4e révision, a décidé de faire des économies sur le dos des jeunes. A l'avenir, les chômeurs de moins de 30 ans pourraient devoir accepter n'importe quel job, même s'il est en dessous de leurs qualifications. Un licencié universitaire à l'oeuvre sur un chantier ou une comptable tenant la caisse à la Migros, voilà ce que le projet présenté par la droite pourrait donner. On peut évidemment estimer que, quand on a 20 ans, mieux vaut pousser des caddies que rester planté toute la journée devant la télé. Reste que la génération née dans les années 1980 fait de plus en plus figure de génération sacrifiée.

Moins de travail
Car d'autres baisses de prestations sont prévues: les étudiants devront attendre six mois après l'obtention de leur diplôme avant d'être éligibles pour des indemnités, lesquelles ne seraient plus versées que pendant 130 jours. Moins de prestations sociales, donc, pour cette génération, mais aussi moins de travail. Les statistiques publiées par le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) sont très claires: la tranche d'âge qui paie le plus lourd tribut à la crise est précisément celle-ci. Entre l'automne 2008 et cet automne, le chômage chez les jeunes a augmenté de 72%, le chômage longue durée de 157%.

On pourrait consoler cette génération en lui faisant remarquer que ses déboires sont conjoncturels, mais ce serait lui mentir: si le marché du travail va certainement se détendre dans les prochains mois, il est des problèmes structurels qui vont aller en s'aggravant - la faute aux baby-boomers et à la durée de vie.

Plus de cotisations
La première conséquence de ce problème démographique majeur qui s'est manifesté cet automne est la hausse des primes d'assurance: avec le prolongement de la durée de vie (on est passé de 42 ans en 1880 à 80 ans aujourd'hui), les coûts du système de santé ont pris l'ascenseur. Les 18-25 ans ont donc vu leurs primes grimper de 14% en moyenne - la plus forte hausse enregistrée cette année.

Mais ça n'est pas fini: c'est dans les années 60 que la Suisse a enregistré le plus de naissances. Ces enfants des années 60 sont les fameux baby-boomers, aujourd'hui encore actifs professionnellement puisque âgés de 40 à 50 ans. Dans quinze à vingt-cinq ans, ils prendront leur retraite. Et ce sont, de nouveau, les personnes nées autour des années 1980 qui devront financer leur AVS. Un financement qui va leur coûter très cher: l'assurance-vieillesse ne roule pas sur l'or en ce moment même si quatre actifs cotisent pour un retraité. En 2050, l'Office fédéral de la statistique prévoit qu'il n'y aura plus que deux travailleurs pour un pensionné. C'est deux fois moins, donc potentiellement deux fois plus cher pour les jeunes générations.

Une retraite difficile
La ponction sur les salaires sera plus élevée, mais quand ces jeunes seront eux-mêmes à la retraite, ils risquent en plus d'être moins bien servis que leurs parents - notamment pour ce qui est du 2e pilier. Comme on le sait, chaque travailleur cotise année après année pour constituer son capital, qui lui est propre et devrait rester intouchable. Le taux de conversion, par contre, ne l'est pas. Sous ce nom barbare se cache un principe assez simple. Prenons M. Dupont, qui à l'aube de sa retraite a un capital de 500 000 francs. Avec un taux de conversion de 7% (aujourd'hui c'est 7,05% pour les hommes et 7,1% pour les femmes), il touchera 35 000 francs par année. Dès ce printemps, les Suisses se prononceront sur un projet d'abaissement de ce taux, qui pourrait passer à 6,4% d'ici à 2015 (plus que 32 000 francs par année pour M. Dupont). Pourquoi? Parce que les caisses se vident: les gens touchent leurs rentes de longues années, le retour sur investissement des fonds de pension n'a pas été excellent ces derniers temps, crise oblige. Le phénomène pourrait bien se poursuivre - quand le fils de M. Dupont arrivera à l'âge de la retraite, que touchera-t-il pour ses 500 000 francs?

Dans la longue liste des catastrophes financières qui planent sur les jeunes, on renoncera par souci de ne pas attiser la guerre des générations à parler des frais que le placement en EMS et structures spécialisés de parents toujours plus âgés et toujours plus atteints de maladies dégénératives de type alzheimer va générer.

Même le climat leur est hostile
On ne saurait par contre taire les conséquences de la lutte contre le réchauffement climatique. Si la vague écologique prend encore de l'ampleur, le prix du chauffage, de l'essence, des voyages en avion prendront l'ascenseur, et là c'est sûr, les enfants des années 80 seront la génération sacrifiée, celle qui paie au prix fort l'addition de ses parents.

Pour alléger son fardeau, deux options. D'abord faire passer à la caisse ceux qui les précèdent, soit les personnes aujourd'hui déjà à la retraite et les baby-boomers, par exemple en les faisant travailler plus longtemps et en réduisant leurs prestations - mais ces mesures passent par des votations populaires, et comme les jeunes sont moins nombreux que les vieux, ils n'ont aucune chance de voir leurs intérêts défendus... L'autre option restant une ouverture - massive - à l'immigration, histoire d'augmenter le nombre de cotisants par retraité. Mais on n'a pas le sentiment qu'il s'agisse là d'une mesure soutenue par la population.

Bref, si les jeunes ne sont pas à la fête en Suisse, il leur reste au moins deux sujets de satisfaction: ils sortiront de la crise du logement, puisqu'ils seront moins nombreux que leurs aînés, et ils leur survivront.
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