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Wave, le prochain tsunami de Google?

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Wave, le prochain tsunami de Google? Empty Wave, le prochain tsunami de Google?

Message par SwissDavid Lun 9 Nov - 9:19

Lien : Le Matin


Wave, le prochain tsunami de Google? Google_19
Image ©️ DR


Après un système d'exploitation (Chrome OS), un navigateur (Chrome aussi...), des logiciels en ligne (Google Docs), une messagerie (Gmail), ou encore une offre pour voir le monde (Google Earth) et les rues des capitales comme si vous y étiez (Google Street View), le géant Google sort un énième nouveau produit, Wave. Mais à quoi peut bien servir cet ovni?

«Mon prochain projet? Acheter un voilier et faire le tour du monde.» Lars Rasmussen, l'informaticien qui plaisante ainsi, n'est pas exactement un oisif plaisancier: c'est l'homme qui, avec son frère Jens, est à l'origine de Google Maps, l'un des produits les plus connus de la compagnie de Mountain View - après le moteur de recherche évidemment. Autant dire que quand les deux frères Danois finalisent un projet, le petit monde de l'Internet retient son souffle.

Leur dernier-né, Google Wave, vient justement de faire ses premiers pas. Est-ce là le prochain raz-de-marée d'Internet? Pourquoi a-t-il été développé en Australie et en secret? Lars Rasmussen était à Zurich cette semaine pour répondre à ces questions - des questions qui dépassent de loin ce seul étrange produit, puisqu'il marque le début d'une nouvelle ère chez Google.

Depuis le 1er octobre, le monde compte 100'000 privilégiés qui savent à quoi ressemble Google Wave. Parce que pour les autres, c'est un grand mystère: la compagnie a beau communiquer volontiers sur la question, les premiers utilisateurs se lancer en périphrases et métaphores plus ou moins poétiques pour éclairer la lanterne des ignorants, celui qui n'a pas pu toucher Wave n'y comprend que pouic. Un vrai problème marketing, dont est bien conscient Lars Rasmussen: «Il est très difficile d'être clair, parce que ça ne ressemble à rien de connu, d'une part, et que d'autre part son usage n'est pas encore vraiment défini: ce qu'il sera dépendra beaucoup de ce que les utilisateurs en feront.»

Pour lester un peu cette identité un rien floue, lançons-nous dans la comparaison: Google Wave tient pour partie du mail, de la messagerie instantanée genre MSN, de Skype puisqu'on y tient des vidéoconférences et qu'on y a des conversations téléphoniques; de Picasa: on y échange des photos; de Doodle: on y fait des sondages en ligne (du type par exemple «qui vient au ciné ce soir à 21h»); du réseau social à la Facebook ou à la Twitter puisqu'on ne communique qu'avec des gens eux aussi «membres»; enfin du café du commerce: on y lance des sujets tels que «Obama méritait-il le Prix Nobel de la Paix?» (des centaines d'interventions ont été recensées juste après l'annonce de la nouvelle).

Le trait commun à toutes ces fonctionnalités étant qu'elles se passent en temps réel: lorsqu'un waver écrit un message, tous les participants à la vague le voient s'afficher au fur et à mesure qu'il est tapé, lettre après lettre. «On sait que les gens en devinent le sens bien avant que l'auteur ait fini de rédiger, explique Lars Rasmussen. Ils peuvent donc interagir sur un contenu avant même qu'il ne soit achevé. C'est une façon de communiquer nouvelle, très intuitive.» Qui demande un petit temps d'adaptation, admet Stephanie Hannon, chef de projet: «Au début les utilisateurs tendent à employer Wave comme si c'était des e-mails, mais petit à petit ils comprennent la richesse et la souplesse que ce produit offre.^

Nous en avons fait l'expérience dans la phase de développement: nous nous sommes trouvés confrontés à un problème technique sérieux, l'avons exposé dans une vague, et des employés Google des quatre coins du monde se sont lancés dans un brainstorming géant et simultané. En vingt?minutes, nous avions notre solution.»

Pour faire bon usage du produit, il faut donc accepter au début d'y passer un peu de temps, voire même d'en perdre.

Dans la mesure où la réponse à la question «wave, à quoi ça sert?» est encore très ouverte, il est encore difficile de dresser une typologie de l'utilisateur idéal. Son profil sera pour une large part fonction des applications qui seront proposées - exactement comme le succès de l'iPhone et son utilisation, bien au-delà du simple téléphone, ont été modelés par les applications téléchargeables gratuitement ou pour trois fois rien. «Pour l'heure, comme nous sommes toujours en phase de test, nous avons peu de choix, explique Lars Rasmussen, mais le protocole de Wave est en open source, afin que tout le monde puisse créer et proposer aux autres ce qui lui semble pertinent.»

Selon les réalisations des utilisateurs, Wave pourra devenir un outil orienté vers le monde des affaires (une première application propose la conception en équipe de flux de production), les loisirs (un sudoku en réseau «hautement addictif» selon Lars Rasmussen fait déjà fureur), le réseautage, le graphisme et l'édition - ou tout cela à la fois.

Un magasin d'applications serait aussi un moyen pour Google de faire rentrer un peu d'argent, en partageant les bénéfices avec les concepteurs. «Wave est gratuit et va continuer à l'être, précise Lars Rasmussen. Même si mon mandat n'a jamais été de trouver un moyen de faire de l'argent avec ce produit, nous avons pensé à différentes options.» Sont notamment envisagées des publicités ciblées selon le même principe que sur Gmail, un forfait pour bénéficier de certains services dans leur version «premium», comme l'échange de photos par exemple, qui se fait en basse résolution pour l'heure et pourrait être possible en haute résolution contre paiement. Mais rien n'est encore décidé.

La question du financement est pourtant clé pour Google, qui offre aux utilisateurs la gratuité pour quasi tous ses services, et tire l'essentiel de ses revenus de la publicité. Au fur et à mesure que la compagnie se diversifie et s'éloigne de son activité première de moteur de recherche, il devient plus délicat d'appliquer ce modèle économique. D'où l'importance de varier les sources de revenu: Wave constitue un test intéressant de ce point de vue.

Start-up créées au sein de l'entreprise
Wave apporte aussi une tentative de réponse à une autre question importante pour l'avenir de Google: celle de la recherche et développement au sein d'une entreprise dont la créativité est la première valeur, mais qui est devenue un vrai Mammouth, avec peu d'expérience dans l'art subtil du management. Il suffit de se promener dans les couloirs du siège zurichois pour comprendre que la hiérarchie n'est pas la valeur phare de la compagnie.

Comment stimuler l'innovation sans pour autant laisser la place à l'anarchie? Comment être sûr que tous les projets intéressants remontent jusqu'à la direction, et que les moyens nécessaires à leur développement sont bien investis?

Larry Page et Sergey Brin, fondateurs de Google, ainsi que le CEO, Eric Schmidt, ont décidé d'empoigner le problème en créant des petites structures au sein du géant. Lars Rasmussen et son équipe ont été les premiers à bénéficier du concept pour le développement de Wave: «L'idée est de créer des sortes de start-up qui fonctionnent en autarcie sur un projet: elles fixent leurs propres objectifs, recrutent leurs employés et travaillent en entité séparée.» Lars Rasmussen et son frère Jens se sont ainsi délocalisés à Sydney, en Australie, où ils ont travaillé avec, au final, une soixantaine de personnes. Autre rupture avec la culture d'entreprise de Google, qui valorise énormément la transparence, tout a été fait dans le plus grand secret.

Sortir de la confidentialité
Une nouvelle façon de faire qui n'a pas été du goût de tous les employés, mais que l'informaticien juge nécessaire: «La différence entre une start-up qui aboutit à un résultat et une start-up qui abandonne en cours de route, c'est la confiance en soi. Et rien ne sape davantage la confiance d'un jeune ingénieur que deux mille collègues qui trouvent que son projet a telle faiblesse, sa façon de procéder tel inconvénient.»

Les juges de Wave seront donc les utilisateurs eux-mêmes, qui adhéreront en nombre - ou non. Mais le plus grand obstacle à son succès est pour l'heure sa confidentialité: être parmi les premiers à avoir un compte, c'est certainement très chic, mais quand on est tout seul sur la vague, quel ennui! Il faut donc attendre que le nombre de membres ait atteint une masse critique pour voir si la mayonnaise prend. Dans les nouvelles technologies, c'est finalement exactement comme chez Jean de La Fontaine: la patience est mère de toutes les vertus.
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